Résumé : |
Rivarol, qui mourut en 1801 (il était né en 1733), écrivait dans ses carnets : "Il serait plaisant de voir un jour les philosophes et les apostats suivre Bonaparte à la messe en grinçant des dents, et les républicains se courber devant lui... Il serait plaisant qu'il créât un jour des cordons et qu'il en décorât les Rois ; qu'il fit des princes et qu'il s'alliât avec quelque ancienne dynastie... Malheur à lui s'il n'est pas toujours vainqueur !" Cette citation n'est qu'un exemple de la pénétration et de l'esprit prophétique de Rivarol, l'un des plus grands écrivains français, et qui, en 1789, sans illusion, embrassa la cause perdue. |