Résumé : |
La grandeur de son site, le désert qui la prend de toute part et, par-dessus tout, le mystère de sa lumière, sensuelle et austère tel est le goût de félicité de Jérusalem. Chevillée à ce bonheur, la ville distille un poison aussi ancien que sa naissance : le meurtre, rendu légitime et banal par tous ceux qui font des croyances religieuses l'instrument de leur soif d'hégémonie. Au Moyen Âge, cette empreinte de Dieu suscita l'émotion des pèlerins et voyageurs musulmans et juifs. Au XIXe siècle, au contraire, la déception des écrivains voyageurs occidentaux (Flaubert, Loti, Lamartine, Melville ou Renan) fut souvent grande. Inscrit dans la " Jérusalem des trois religions ", notre parcours retrace les paysages familiers et laïcs des auteurs israéliens (Shahar, Amichai, Oz, Yehoshua, Yeshurun), associés à la mémoire tout aussi intime des écrivains palestiniens exilés (Darwich, Said, Habibi, Khalifa, Jabrâ, Shammas). |