Résumé : |
L'Arabie connaît au VIIe siècle, avec l'arrivée du prophète Muhammad, une nette évolution sociale. On constate alors que les trois religions du Livre partagent une conception proche de l'idéologie familiale, et accordent une valeur extrême à la virginité de la jeune fille ainsi qu'à sa fidélité une fois mariée. À cette vision religieuse de la famille se mêlent étroitement les coutumes des nomades, qui forment le substrat du droit islamique. Cette législation islamique s'occupe de réglementer les cas d'adultères, les mariages et la transmission d'autorité, les pratiques sexuelles, etc. La famille joue quant à elle le rôle de médiateur entre l'individu et la cité. Une lente évolution apporte la solidarité comme stratégie familiale au service des visées économiques et politiques des individus avides de participer à la vie de la cité. L'auteur se penche encore sur l'habitat, lié à la condition sociale des familles. On observe finalement que l'Islam est parvenu à intégrer la population d'une grande partie de l'Afrique et de l'Asie, appuyé en cela par la conception de la famille des tribus nomades - conception qu'il avait progressivement modifiée. |