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C'est l'amour que nous aimons / Jean d' Ormesson
Titre : C'est l'amour que nous aimons Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur ; Marc Lambron (1957-....), Préfacier, etc. Editeur : Paris : R. Laffont Année de publication : impr. 2012 Importance : 1 vol. (1286 p.) Présentation : couv. ill. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-221-12857-2 Note générale : Réunit : "L'amour est un plaisir" ; "Un amour pour rien" ; "Au revoir et merci" ; "Le vent du soir" ; "Tous les hommes en sont fous" ; "Le bonheur à San Miniato" Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Romans et NouvellesIndex. décimale : 804 Résumé : Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des sœurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980.
Un ensemble très cohérent dans l’œuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes.
Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ».
Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages.
À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve.
Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle.
Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».N° GIAA : fr-giaa75-02956 Durée : 61: 50 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=6779 Tu n'as pas tellement changé / Marc Lambron
Titre : Tu n'as pas tellement changé Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Marc Lambron (1957-....), Auteur Editeur : PARIS : EDITIONS GRASSET ET FASQUELLE Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (144 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-246-81087-2 Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Romans et NouvellesRésumé : En 2013, pendant les manifestations contre le "mariage pour tous", la pasionaria Frigide Barjot s'est beaucoup prévalu de son premier amour. Comment pouvait-elle être homophobe puisqu'elle avait adoré, des années durant, un jeune homme qui se refusait à elle ? L'argument revenait à longueur d'interviews, à la limite de l'instrumentalisation : puisque les morts ne parlent plus, on peut les ventriloquer.
Ce jeune homme était homosexuel et a été emporté par le sida en 1995. C'était le frère cadet de Marc Lambron. L'écrivain, s'il n'a rien à répondre à Frigide Barjot, peut du moins restituer par la plume un profil et témoigner d'un passage. A quelques mois de la disparition de son frère, il avait rédigé un livre en forme de portrait pour un adieu, ce que l'on appelait autrefois un "tombeau". C'est ce texte qu'il a souhaité rendre public aujourd'hui, dix-neuf ans après la disparition d'un être dont le souvenir vacille entre mémoire et oubli, à la merci des causes du temps.
Intouché, ce récit de deuil tente de fixer l'image d'un homme dont la vie brève n'a pas épuisé l'énigme : un Orphée fraternel va quérir l'ombre d'un double évanoui qu'il a accompagné jusqu'à sa fin. C'est un livre pudique et déchirant, comme venu de l'autre côté du temps, où l'on tente d'affronter avec des mots les silences de la mort.N° GIAA : fr-giaa54-00561-o Durée : 2:01 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=8971