Résumé : |
Les Allemands avaient, en France, des collaborateurs de plume comme des complices dans le crime.
A l'heure où l'armée allemande bat en retraite, la justice est parfois sommaire, comme l'indique le titre, Les Règlements de comptes, du premier tome de La Grande Histoire des Français après l'Occupation. Puis vient le rétablissement du pouvoir central avec le général de Gaulle, qui se rend en septembre 1944 à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, dans des régions dominées par les FTP et le parti communiste.
Cependant la guerre se poursuit sur le territoire national, mais les Français sont moins flattés par les succès de leurs soldats menés par de Lattre et Leclerc qu'inquiets des difficultés de leur vie quotidienne, accrues par les destructions d'une bataille intense et la paralysie des communications, alors que la population attendait de la Libération la fin de ses malheurs. L'année 1945, objet du dernier tome, La page n'est pas encore tournée, est riche en événements d'importance nationale : victoire des Alliés, retour des déportés et des prisonniers, procès du maréchal Pétain et de Pierre Laval, référendum constitutionnel, élections législatives.
Mais de Gaulle, irrité par les attaques ou les réticences des partis politiques, démissionne en janvier 1946. Avec la retraite du Général, le rideau était-il tombé sur le grand drame qui avait débuté en 1940 ? Non. Un demi-siècle plus tard, les passions restent vives autour de problèmes sans réponses claires ou définitives, et les débats demeurent souvent simplistes ou simplificateurs. Toutefois les confidences de milliers de lecteurs et de lectrices à Henri Amouroux permettent de mieux comprendre les Français victimes et héros de cette période douloureuse. |