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Les tableaux qui racontent leur vie, qui racontent ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent au gré des pièces où on les accroche, au gré des époques qu’ils traversent et des vicissitudes que doivent subir leur propriétaire, ça ne court pas les rues. C’est ce parti pris fictionnel assez insolite qu’a choisi d’adopter le brillant journaliste et écrivain Pierre Assouline, afin de nous raconter la vie de la baronne Betty de Rothschild, pilier de l’une des familles les plus illustres d’Europe depuis le XIXe siècle, non seulement par sa puissance financière, mais aussi par sa passion des arts.
L’enjeu est clair ici : il s’agit ni plus ni moins pour le célèbre biographe de renouveler le genre biographique en partant de la fiction pour raconter l’histoire d’une famille. Ici, c’est donc le portrait de Betty de Rothschild peint en 1848 par Ingres qui nous livre tous ses secrets, depuis la disparition de la femme qu’il représente jusqu’à nos jours, de lieu d’accrochage en lieu d’exposition (que ce soit dans les diverses propriétés de la famille Rothschild à Paris ou à la campagne, ou dans les plus prestigieux musées mondiaux).
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