Résumé : |
Après Le Dieu Fleuve (1994), Le Septième papyrus (1995) et Les Fils du Nil (2002), le nouveau grand roman "égyptien" de Wilbur Smith avec deux personnages-phares : le grand sage Taïta et... le Nil ! - Si ses sagas "africaines" dites des Courtney et des Ballantyne lui ont valu en France un lectorat fidèle (ventes moyennes : 25 000 exemplaires en grand format), c'est la série "égyptienne" de Wilbur Smith qui lui vaut ses plus grands succès : 350 000 exemplaires, toutes éditions confondues (dont 45 000 en grand format) pour Le Dieu Fleuve (1994), un peu plus pour Le Septième papyrus (1995), un peu moins pour Les Fils du Nil (2002). - La lecture de ce quatrième volet permet de comprendre les raisons de cet engouement : Wilbur Smith est certainement l'auteur qui, dans ses descriptions de scènes de bataille par exemple, se rapproche le plus des metteurs en scène hollywoodiens de la grande époque : on pense en particulier, par l'ampleur de sa vision, au Cecil B. De Mille des Dix Commandements ou au William Wyler de Ben Hur. Et puis il y a ce champ d'action incomparable qu'est l'Egypte des Pharaons, si proche du coeur des Français depuis Champollion (et Christian Jacq !), sans oublier ce personnage extraordinaire qu'est le sage/magicien Taïta, apparu dans Le Dieu Fleuve, où il jouait un rôle essentiel et qui, dans ce livre, semble être seul en mesure de sauver l'Empire de la sécheresse, donc de la ruine. - Lancement important Déjà accablée par une série de fléaux qui mettent en péril sa suprématie, l'Egypte est frappée par la catastrophe ultime : les eaux du Nil se tarissent. Le Nil, ce Dieu-Fleuve dont les crues sont la source de toute richesse, dont le limon fertile permet de nourrir tout un peuple, le Nil semble se retourner contre Pharaon jusqu'alors chéri des Dieux, pour exercer la plus terrible des vengeances. L'explication semble se trouver loin, très loin en amont, au-delà de tous les territoires connus, dans cette Afrique profonde et inexplorée où le puissant fleuve prend sa source. Au désespoir, Pharaon appelle alors à l'aide le fidèle Taïta, ce puissant magicien qui sait traiter d'égal à égal avec ces forces invisibles au commun des mortels mais ô combien puissantes. Le sage aura pour mission de remonter jusqu'aux sources du Nil et de découvrir l'origine de ce désastre qui menace la survie de l'Egypte tout entière. Comment les deux hommes pourraient-ils imaginer que, tapi en embuscade dans ces territoires mystérieux aux confins du monde, un ennemi implacable est prêt à tout pour les éliminer ? Un ennemi qui a nom Eos. Eos, la sorcière africaine, aux pouvoirs au moins aussi redoutables que ceux de Taïta, qui trouvera en elle un adversaire à sa mesure. Et peut-être même au-delà... |