Titre : |
Mon Michaël |
Type de document : |
enregistrement sonore |
Auteurs : |
Amos Oz (1939-....), Auteur ; Rina Viers, Autre ; Claude-Catherine Kiejman, Autre |
Editeur : |
[Paris] : Rombaldi |
Année de publication : |
1975 |
Collection : |
Bibliotheque du temps pr¥sent, ISSN 0336-836X num. 107 |
Importance : |
253 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-231-00036-3 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Hébreu (heb) |
Catégories : |
Littérature Romans et Nouvelles
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Résumé : |
’auteur est parvenu avec une très grande sensibilité à se mettre dans la peau d’une femme qui perd pied… Elle tient un journal et analyse son quotidien et ses « choix de vie » qu’elle a en réalité refusé d’assumer. Dès le début, elle rapporte un dicton de son père : « mon pauvre père Joseph disait : les gens forts sont libres de faire tout ce qu’ils veulent, mais même les gens les plus forts ne sont pas libres de vouloir ce qu’ils veulent. Quant à moi, je ne suis pas des plus fortes ». Et elle le prouve : elle rencontre un jeune homme, tandis qu’elle est étudiante en lettres, Michaël, séduisant, gentil mais empoté, gauche, et peu enclin à la passion. Malgré ses réserves, elle accepte de l’épouser très rapidement.
Tandis qu’elle passe ses journées et ses nuits à rêver à une vie meilleure, au moins différente, Michaël semble aimer son existence telle qu’elle est. Il enseigne à l’Université, fait une thèse en géologie et a trouvé une femme qui le comble de joie. Hanna est une sorte d’Emma Bovary qui a abandonné ses études pour son foyer et qui désormais trouve refuge dans les fantasmes. De façon récurrente, elle rêve à deux jumeaux, issus de son enfance, deux petits guerriers qui passent leur temps à s’affronter. Parfois, Michel Strogoff fait son apparition et montre sa force et son courage. Ces rêves incarnent à la fois la guerre du Sinaï ainsi que celle qu’elle mène contre elle-même.
Dans ce journal, Hanna se veut allusive. Ainsi, le lecteur doit reconstituer le puzzle à partir de tous les indices parsemés de façon désordonnée tout au long du roman. Avant même que Michaël ne la demande en mariage, il sait que « l’homme qui sera [son] époux devra être très fort ». Par la suite, elle ne cesse de répéter qu’elle a de mauvais pressentiments alors que rien ne le laisse présager.
Ainsi, le temps ronge la vie et plonge Hanna dans la nostalgie. Elle s’ « accroche aux mots et au souvenir comme à un parapet » mais n’est jamais disponible à vivre l’instant présent, qu’elle juge trivial, banal. Ce sont les souvenirs et les mots qui parviendront à le magnifier. Cette constatation et cette fuite du moment présent la plongent dans une profonde mélancolie et la tiennent à distance du monde et des gens qui évoluent autour d’elle comme des fantômes mais n’ont plus d’incidence sur elle. |
N° GIAA : |
fr-giaa33-0814500y |
Durée : |
7:10 |
Issu de : |
lecture |
Permalink : |
https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=3130 |
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