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Offenbach: roi du Second Empire / Alain Decaux
Titre : Offenbach: roi du Second Empire Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Alain Decaux (1925-....), Auteur Editeur : Paris : Presses Pocket Année de publication : 1974 Collection : Presses pocket. Mondes mystérieux, ISSN 0154-2206 num. 1059 Importance : 317 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 18 cm Note générale : En appendice, lettre de Jacques Offenbach à Hippolyte de Villemessant, 30 décembre 1860
Bibliogr. p. 309 à 317Langues : Français (fre) Catégories : Biographies Index. décimale : 782 Musique vocale Résumé : Officiant dans le domaine de l'opéra-bouffe et de l'opérette, Jacques Offenbach n'était pas un compositeur de musique dite classique comme on le comprend généralement. Bien que nombre de ses compositions soient restées dans l'histoire, il n'a jamais fait parti des grands compositeurs de son époque tels que Wagner ou Verdi par exemple. Il faut dire que le premier but d'Offenbach était de divertir.
Cette biographie de Alain Decaux, historien que l'on ne présente plus, est très intéressante et ce pour deux raisons. La première est l'écriture de l'historien, très agréable et très vivante. Je n'avais jamais eu l'occasion de lire un de ces livres et j'ai été surpris de trouver une écriture si vivante. La seconde raison, c'est tous simplement la vie même d'Offenbach. Cet homme a eu une vie assez singulière. Il a toujours voulu être compositeur et son poste de violoncelliste pour l'orchestre de l'Opéra-Comique l'a très vite frustré. Interpréter est une chose, composer en est une autre. En 1855, il prend donc les choses en main et, faute de trouver preneur pour ses compositions, décide de créer son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens. Il fait alors appel à un librettiste totalement inconnu puisqu'il n'en était pas vraiment un à l'époque Ludovic Halévy. Lorsqu'on pense qu'avec cette première collaboration, Ludovic Halévy se lance dans une carrière qui le mènera à écrire (en collaboration avec Henri Meilhac comme pour beaucoup de travaux avec Offenbach) le livret de Carmen de Bizet et qu'il finira avec une place à l'académie française, excusez du peu. Bref, fin de la parenthèse.
Offenbach a connu la gloire. Les monarques et empereurs venaient voir ses pièces, son théâtre affichait complet bien souvent. Mais Offenbach a aussi connu les difficultés, le manque de succès, les problèmes de finance (un vrai panier percé!) et même, malheureusement, les railleries sur son origine allemande. Mais une vie mémorable ne peut être faite que de bonheurs et de succès. Offenbach a toujours su forcer sa chance, comme le prouve le succès mémorable de La vie parisienne qui lors des répétitions s'annonçait aux dires de tous ces collaborateurs comme un four monumental. Ou même le succès de sa toute première revue, qui incluait une partie appelée Les deux aveugles dont Halévy au moment de la préparation n'hésita pas à dire « Les deux aveugles compromettent le spectacle ». Résultat, la pièces tint l'affiche pendant un an.
Offenbach a su écouter les conseils, mais il a su aussi, à certains moment n'en faire qu'à sa tête. Comme son adaptation du mythe d'Orphée en 1860. Oser s'attaquer à ce mythe pour un opéra bouffe.
Son ultime pied de nez, mourir avant la création des Contes d'Hoffmann, qui à ce jour est l'un des opéras français les plus représentés dans le monde.
Il a pourtant lutté pour composer cet opéra et souhaitait de tout coeur connaitre sa création. La maladie aura raison de lui.N° GIAA : fr-giaa33-1910300y Durée : 14:47 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=14262