Résumé : |
Dans ce livre, Maxime Gorki nous raconte sa petite enfance, de 3 à 11 ans, depuis la mort de son père (son premier souvenir), jusqu'à la mort de sa mère. Quand son mari meurt, Varvara, la mère de Gorki, retourne chez ses parents qui tiennent une teinturerie avec les deux fils aînés, puis disparaît en laissant son petit garçon. Elevé entre un grand-père rude, souvent violent jusqu'à la presque folie, mais ayant aussi ses bons côtés, et une grand-mère toujours très active, mais douce et aimante, et aussi très pieuse, son enfance aura été bien loin d'être "rose" : elle fut extrêment dure, humiliante, pleine de violence, mais aussi avec des moments de vrai bonheur, une vie où on s'endurcit, où on apprend à se défendre, à se battre, à ruser pour survivre. Mais c'est un formidable témoignage plein de sincérité sur la vie des petites gens russes de la fin du 19è siècle que nous livre ici Gorki : l'habitat, la nourriture et la cuisine, les cultures, le cycle des saisons, les contes, les fêtes où l'on partage le peu qu'on a et où on chante et danse, la vie des enfants et leur éducation, les violences physiques faites aux enfants et aux femmes, l'alcoolisme... |