Détail de l'auteur
Auteur Léo Ferré (1916-1993) |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Affiner la recherche
La méthode / Léo Ferré
Titre : La méthode Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Léo Ferré (1916-1993), Auteur ; Olivier Bernex, Illustrateur Editeur : Monaco : la Mémoire et la mer Année de publication : 2000 Collection : Les étoiles Importance : 44 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9513460-5-5 Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Poésie et ThéâtreIndex. décimale : 841 Poésie Résumé : Vous ne savez rien Assez! Je ne sais rien Tu ne sais rien Il ne sait rien Assez! Apprendre rien, c'est difficile et compliqué et con et inutile Czerny? D'accord! La Géo? D'accord! Larousse? D'acc! La pharmacopée? Demandez à mon père, c'était un spécialiste. Il emportait avec lui des valises, le sentiment barré du Codex, des infusions particulières, qui sait? L'éternelle jeunesse? _Et si je meurs? Il est mort! Apprendre Rien? C'est Hamlet, tiens! To learn or not to learn... That is... That is? The... C'est con La Méthode? Seul, sur un chemin de chèvre, à la montagne, au moment où il ne va plus y avoir d'arbre. Au moment où la végétation peut s'écrire facile sur une page de ton agenda. Et puis, même pas à te frapper pour le téléphone... Tu parles, à voix basse, et tu t'entends te répondre. C'est bath! Le circuit fermé quoi! _Allo? Le temps? _Yes! _And you? _Pas mal, pas mal, pas mal... Tu prends une pierre dans ta main. Personne n'y a jamais touché... Tu te rends compte? Une pierre vierge pour toi seul, éternellement. L'adultère, chez les pierres que tu maries, comme ça, très vite, c'est rare, très rare... Une pierre, ça s'accroche... comme les étoiles. Tu as déjà vu des étoiles à toi, se barrer avec un particulier? dans une galaxie de passe? Tu regardes un coq de bruyère qui passe en te faisant peur, parce que le bruit que peut faire un coq de bruyère quand tu as ta pierre en main, ta main qui n'a jamais touché une main humaine, et bien, ce bruit est fantastique... Ça fait flouou... flouou... Comme Czerny... Écoute... Quel salaud! Tout à coup, une source, pas loin du glacier, et puis, des fleurs sauvages. À se demander, vraiment... Harlem? Tu causes, tu causes... Des fleurs noires de la Débauche et de l'Anarchie? Non... Les fleurs de pierre de l'Amour. La Méthode? Apprendre tout par cœur, surtout la gueule des gens, et puis, tout oublier, immédiatement, comme à l'école... _Vous avez appris la gueule de grammaire? _Oui. _Alors? _Elle est vieille! _Comment ça fait? _Je t'aime Tu m'aimes J'aime J'aime J'aime... Apprendre, oui, apprendre... N° GIAA : fr-giaa33-0805600y Durée : 0:24 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=2729 Les noces de Londres / Léo Ferré
Titre : Les noces de Londres : poème lyrique Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Léo Ferré (1916-1993), Auteur ; Laurent Zunino (1960-....), Illustrateur Editeur : Monaco : la Mémoire de la mer Année de publication : 2000 Collection : Les étoiles Importance : 71 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9513460-1-7 Langues : Français (fre) Catégories : Arts et Loisirs
Littérature
Poésie et ThéâtreRésumé : Foggy (jovial) D’où viens-tu, mendiant de misère ? Job (froidement) Du goudron ! Je suis l’asphalté par destination ! J’aspire et j’expire du goudron ! Foggy Pouah ! Job Oui, fils de putain, du goudron te dis-je ! De cet excellent goudron qui suinte la crotte et le sang des accidentés... Homme ou chien, ça se ressemble, collé à la rue ! Je pue la ville et ses outrages, je fonds sous le poids des restes... (confidentiellement) Je les hais tous, Foggy, ces pourvoyeurs de boîte à ordures, ces donneurs de croûtons majuscules, ces compteurs de barbarie, et toute cette clique de la bonté hebdomadaire qui fait “la paix des foyers” et “la bonne conscience”... Ah Foggy ! Je hais la bonne conscience et dire que tu chantes pour tout çà ! Foggy (lyrique) Oui, toute la journée je tire à perdre haleine Les sons ultra-diésés d’un cornet à chansons ! (gravement) Je suis l’orgue de ceux qui n’ont pas de musique Et mes trente deux pieds m’empêchent de marcher Je suis l’homme sucré qui vient de Martinique Une canne à la main et l’autre pour pleurer... (il se met à rire et s’arrête net) (puis, confidentiellement) Un jour je chanterai le temps des mitraillettes Et le “temps des lilas” n’aura plus court du tout ! (dans la rue qui grince de bruits étranges, des crieurs de journaux annoncent) - Jack Indeed, arrêté ! - Voyez “la dernière”, Jack Indeed ! (un chien hurle à la mort) Dolly (dont la voix se rapproche) “Achetez mes lilas... achetez mes lilas...” Foggy (crié) Alors Dolly ! Dolly (chante) MUSIQUE ON L’A MIS A LA TOUR DE LONDRES A DOUBLE TOUR A TRIPLE CHAÎNES Foggy (chante) AH ! QUE N’ES-TU PRINCESSE AUTOMNE DOLLY DES DOCKS MISS AUX ABOIS AH ! QUE N’ES-TU PRINCESSE AUTOMNE AH ! QUE N’ES-TU FILLE DU ROI CE QUE JE PENSE JE LE NOMME VIENS PAR ICI ET COUCHE TOI ! N° GIAA : fr-giaa33-0805700y Durée : 0:45 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=2730