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Encore un instant / Claude Sarraute
Titre : Encore un instant : récit Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Claude Sarraute (1927-2023), Auteur Editeur : [Paris] : le Grand livre du mois Année de publication : DL 2017 Importance : 1 vol. (190 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-286-13068-8 Prix : 19 EUR Note générale : La couv. porte en plus : "mes quatre-vingt-dix balais" Langues : Français (fre) Catégories : Essais
LittératureIndex. décimale : 848 Ecrits divers : procéder comme pour la poésie pour 848.001 à 848.009 Résumé : "Alors, tu te décides ou pas? Depuis le temps que tu nous bassines avec ça. Toi, le grand âge, les infirmités, le fauteuil roulant, le mouroir... Très peu pour toi. A bientôt quatre-vingt-dix balais, il serait peut-être temps d'y penser." Avec l'humour et le franc-parler qu'on lui connaît, Claude Sarraute raconte les bonheurs et les doutes de la fin de vie. Elle évoque aussi des souvenirs personnels tout en restant, on ne se refait pas, passionnée par l'actualité et les étrangetés de notre époque. N° GIAA : fr-giaa75abc-00161 Durée : 04:07 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=18335 Une enfance créole - Tome 1 / Patrick Chamoiseau
Titre : Une enfance créole - Tome 1 : Antan d'enfance Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Patrick Chamoiseau (1953-....), Auteur Editeur : Paris : Editions Gallimard Année de publication : 1996 Collection : Folio num. 2844 Importance : 1 vol. (185 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-040001-0 Langues : Français (fre) Catégories : Essais
LittératureMots-clés : "Martinique" Résumé : Patrick Chamoiseau nous donne ici ses souvenirs d'enfance.
Enfance prise dans l'En-ville de Fort-de-France, dans le giron de la merveilleuse Man Ninotte qui ne cesse d'organiser la vie familiale avec un art de vivre et de survivre dont le cocasse et la poésie nous charment. Sous le regard du négrillon se révèle la société créole chatoyante, complexe, aux origines multiples, symbolisée par une ville qui lui ressemble. Il y vivra ses premières expériences : les jeux, la rue, les marchés, le cinéma et aussi, la négritude, l'injustice sociale, le racisme.
Chronique d'une enfance martiniquaise écrite dans une langue réinventée, Antan d'enfance allie l'art du conteur créole à celui des maîtres de la littérature classique.N° GIAA : fr-giaa75-01659 Durée : 04:22 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=3885 Une enfance créole - Tome 2 / Patrick Chamoiseau
Titre : Une enfance créole - Tome 2 : Chemin-d'école Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Patrick Chamoiseau (1953-....), Auteur Editeur : Paris : Editions Gallimard Année de publication : 1996 Collection : Folio num. 2843 Importance : 1 vol. (202 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-039496-8 Langues : Français (fre) Catégories : Essais
LittératureNote de contenu : Nouvelle traversée.
Le Maître comme capitaine "voguant immatériel sur les cimes du savoir universel", grand pourfendeur de sabir créole, négateur des fastes de la culture dominée. "0 vertige mi ! Tête perdue !" Le négrillon aura "des temps de blonde enfance, rouge aux joues et yeux bleus". Retour à la langue-manman quand il fallait lâcher l'émotion, balancer un senti, s'exprimer longtemps. Retour au pays natal et à la parole de Gros-Lombric, un petit bougre, noir bleuté, maître-force en magie créole qui, jour après jour, ramène des confins de l'En-ville des contes de zombis, des Chouval-trois-pattes, les bels passages de Foiseau-glanglan, les vertus des poules-frisées, les coups-de-cervelles de Tijean-Lorizon.
Gros-Lombric, le double, écolier marron de l'École coloniale. De la confrontation de ces deux trajectoires, le négrillon tirera la substance de son écriture.N° GIAA : fr-giaa75-01660 Durée : 04:50:48 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=3886 Une enfance créole - Tome 3 / Patrick Chamoiseau
Titre : Une enfance créole - Tome 3 : A bout d'enfance Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Patrick Chamoiseau (1953-....), Auteur Editeur : Paris : Editions Gallimard Année de publication : DL 2006 Collection : Folio num. 4430 Importance : 1 vol. (298 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-033950-1 Langues : Français (fre) Catégories : Essais
LittératureRésumé : " Un jour, bien des années avant l'épreuve du mabouya, le négrillon s'aperçut que les êtres-humains n'étaient pas seuls au monde : il existait aussi les petites-filles.
Intrigué mais pas abasourdi comme il aurait dû l'être, il ne put deviner combien ces créatures bouleverseraient le fil encore instable de sa pauvre petite vie... " Dès lors, où situer ces petites-filles que le négrillon zieute par les persiennes de son école... ces créatures étranges qui " ressemblent à des êtres-humains, sauf qu'elles portent des nattes, des papillotes, et des n?uds papillons assortis aux robes-à-fleurs et à dentelles...
" ? Sale temps pour le négrillon qui, à bout de souffle, entre éros et thanatos, doit aussi résoudre son oedipe et explorer les différents usages d'un certain... ti-bout de son anatomie ! Et c'est la quête irrésistible d'une Irréelle, " une chabine aux cheveux mi-rouges mi-jaunes, et aux pupilles indéfinissables ", qui referme cette geste subversive de l'enfance et de cette mémoire-sable que le grand " Marqueur de parole " célébrait dans Eloge de la créolité..N° GIAA : fr-giaa75-01661 Durée : 07:37 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=3887 L'Enseignement en détresse / Jacqueline de Romilly
Titre : L'Enseignement en détresse Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Jacqueline de Romilly (1913-2010), Auteur Editeur : Paris : Julliard Année de publication : 1984 Importance : 218 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-260-00361-8 Langues : Français (fre) Catégories : Essais
LittératureRésumé : L’enseignement est malade en France. Très malade même, aux dires de l’auteur. C’est un constat. Et il n’est pas nouveau. La nouveauté, il faut peut-être la chercher dans la perspective du sujet. Elle est bien celle d’un professeur de haut parage, féru de grec ancien, premier de son sexe à enseigner dans le sanctuaire du Collège de France, et ayant fait de l’Enseignement sa vie. En réalité, celle-ci et celui-là ont des liens si inextricables qu’en faisant le triste bilan de la dégradation de l’Ecole française, Jacqueline de Romilly fait, ipso facto, le bilan de sa carrière professorale maintenant à son terme. D’où peut-être la présentation vivante d’une matière d’ordinaire si aride.
Pourtant, le sujet est explosif à souhait. Et l’auteur qui sait où elle met les pieds, revendique, d’emblée, sa pleine responsabilité. Pas question de reculer devant les nuages qui s’amassent à l’horizon accoucheur de tollé ! « On arrive à un moment où il devient impérieux de pouvoir exprimer ce que l’on pense sans en faire retomber la responsabilité sur autrui » Et puis cet aveu qui révèle l’urgence du témoignage : « ... Je n’ai plus aujourd’hui le choix qu’entre le désespoir et la protestation ouverte... »
On peut la croire. Pas un mot de ce professeur impliqué depuis un demi siècle dans le progrès de l’Enseignement français, ne semble avoir été lâché au hasard. L’enjeu est trop important ! Il s’est agi de secouer la léthargie d’un moribond dont le coma paraît d’autant plus irréversible qu’il est formenté.
Après l’énoncé des intentions, il faut maintenant nommer les tenants et les aboutissants.
Encore une fois de quoi s’agit-il ?
* Il y a qu’en France le marasme a gagné les rouages essentiels des institutions pédagogiques.
* Il y a que le « feu sacré » qui animait les générations héroïques a peu à peu déserté les classes provoquant une formidable montée de l’ignorance,
* Il y a que la baisse du niveau de culture générale hypothèque lourdement la qualification du corps enseignant.
* Il y a enfin que l’ingérence politique a créé de faux alibis aux médiocres et imposé des méthodes pédagogiques qui ne font que rajouter à un imbroglio déjà ancien.
Heureuse France où le grand nombre ne croit plus « qu’un français correct vaut mieux qu’un français incorrect, ni que l’orthographe ait un sens, ni que Platon ou bien Descartes puissent être utiles â connaître ».
Les conséquences de ce dédain du savoir crèvent les yeux lorsqu’un candidat aux lettres supérieures écrit sereinement dans sa copie d’examen : « Le décor Régence prouve tout de suite que l’action se passe au Moyen Age ». Mais le pire, c’est qu’un professeur puisse demander à ses élèves ce qu’est un crucifix et que ceux-ci lui ayant répondu : « une sorte de tourne-vis », il y ajoute foi.
Cependant parier de la baisse du niveau général de l’enseignement français n’a aucun sens si, dans la recherche des causes, on ne fait pas le procès de la baisse de qualification des professeurs.
On en est à fouler aux pieds cette vérite première qu’on enseigne bien que ce que l’on connaît bien. Imagine-t-on une classe de latin confiée à des professeurs qui ignorent le latin ? Ne sachant rien du latin ! Stricto sensu.
Problème de méthode et de programme dira-t-on. Sans aucun doute.. Faut-il rappeler qu’un éminent professeur avoue ne guère se retrouver dans la terminologie des nouveaux manuels ?
Voilà : un égalitarisme borné a faussé le statut des enseignants, en abolissant la sélection automatique, partant le bénéfice de l’émulation. Motif : la politisation excessive des structures de l’Enseignement. Bien sûr, au mépris des canons qui ont donné ses lettres de noblesse à l’Ecole française. Sans rime ni raison, on a substitué l’égalité DANS l’enseignement à l’égalité DEVANT l’enseignement, mis l’égalité arithmétique à la place de l’égalité géométrique prônée par Platon dans sa « République » et ses « Lois ».
Ainsi parlant des conditions d’entrée à la prestigieuse ENA, Jacqueline de Romilly note la présence de « candidats sélectionnés sur dossiers en jonction du dévouement dont ils ont fait preuve dans leurs activités syndicales, associatives et politiques... » Et le sont « six membres de la C.G.T. et de la « C.F.D.T. » Précisons : sur 1O nouvelles recrues admises par voix de concours.
Cette France-là vit, il faut le dire, à l’heure du socialisme. Et le souci évident des débouchés immédiats peut-il justifier les raccourcis offerts à maintes catégéries professionnelles. Jacqueline de Romilly reconnaît elle-même que malgré sa formation de littéraire, elle n’oserait « conseiller à un jeune de passer un autre baccalauréat que le C ». Cette prépondérance accordée par le grand nombre aux Sciences exactes, si elle peut-être comprise, ne devrait se faire au détriment des Sciences humaines. En tout cas le transfert massif de bonus en direction des Sciences exactes, à cycle plus court, ne devrait pas concerner ceux qui sont chargés de transmettre le Savoir, faisant fi de leur qualification supérieure. Après tout, la haute maîtrise est redevable à la culture approfondie.
Qu’on laisse au moins goûter aux lettres ceux qui croient encore à la noblesse de l’esprit !
Il reste que le primat que l’auteur semble conférer aux études littéraires ne doit pas nous masquer que son propos touche au domaine beaucoup plus vaste de la culture générale, et à la méthodologie d’un Enseignement performant. Il s’agit d’assurer la permanence des hautes valeurs morales et intellectuelles de la société française.
Les résistances, certes, se situent à tous les niveaux. Et le mal est endémique et recrudescent. Le gouvernement tend, en effet, à instituer le mal. On ne peut, là-dessus, ne pas être d’accord avec Jacqueline de Romilly. Alors que fait le gouvernement ? « Il crée partout des concours parallèles, qui donneront les mêmes droits mais ne correspondront plus à la même formation, qui tiendront compte de la pédagogie et n’exigeront plus la préparation aussi approfondie d’un programme... »
Que dire encore. Devant ces roulements de tonnerre qui annoncent la fin d’une longue tradition de progrès dont s’est nourrie la France du Siècle des Lumières, on est comme frappé de stupeur. Ainsi non seulement on ne croît plus à la culture en France, mais, pis encore, on semble refuser à ceux qui en veulent les conditions de son acquisition.
Heureusement que tout processus négatif petit-être freiné. Et parfois inversé. Le message que voilà peut donc susciter, en dépit de son pessimisme tacite, des lendemains meilleurs. Car l’espoir demeure que l’alternance du pouvoir, en plébiscitant des hommes neufs, apporte des perspectives nouvelles quant aux orientations de l’Ecole française.
Pour reprendre la métaphore qui ferma ce livre de foi, souhaitons, avec Jacqueline de Romilly que si l’enseignement a perdu une bataille, il n’ait pas perdu la guerre.
Dono Ly SANGAREN° GIAA : fr-giaa75nu-00260 Durée : 06:17 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=5211 Entre miens / François Caradec
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