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Auteur Pierre Ripert (1946-....) |
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L'épopée templière / Pierre Ripert
Titre : L'épopée templière Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Pierre Ripert (1946-....), Auteur Editeur : Paris : Pierre de soleil Année de publication : 2001 Importance : 254 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84697-001-3 Catégories : Généralités Résumé : Après la conquête de Jérusalem par Godefroy de Bouillon en 1099, son frère et successeur Baudouin Ier, voit les croisés rescapés s'en retourner en Occident.
Pour défendre le royaume de Jérusalem, il crée deux ordres, militaires et religieux, les Templiers en 1118 et les Hospitaliers en 1120. Hugues de Payns, avec huit compagnons, instaure les " Pauvres chevaliers du Christ " qui s'engagent à défendre les pèlerins et à servir en chevaliers le souverain du royaume de Jérusalem. Soutenu par Saint Bernard de Clairvaux et par le Pape Honorius II, l'Ordre s'affirme.
Lorsque Hugues meurt en 1136, il est fort de 300 chevaliers et de 3 000 hommes de troupe. Dirigé par un Grand Maître, qui a rang de prince depuis que le roi Louis VII le lui a accordé au retour de la seconde croisade, il dispose d'une Règle sévère. Le templier fait vœu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Soldats de Dieu, les Frères, seuls autorisés à porter le manteau blanc, assurent la défense des Lieux Saints.
Leurs rituels complexes en font un Ordre mystérieux et craint. Devenus puissants et riches, présents dans toute l'Europe latine, les Templiers sont jalousés. Comblés de biens en Espagne après la reprise de l'Alcazar en 1217, ils se sacrifient jusqu'au dernier à la bataille de Mansourah pour sauver Saint Louis, mais ils tiennent tête au pape Urbain IV. En 1291, la mort au combat de Guillaume de Beaujeu, qui ne peut empêcher la prise de Saint-Jean d'Acre, marque la fin de la présence des chevaliers chrétiens au Moyen-Orient.
Pendant 150 ans ils ont, superbes et flamboyants, régné sur le tombeau du Christ. En cinq ans ils vont tout perdre ! Jacques de Molay, le dernier Grand Maître, finira sur le bûcher allumé par Philippe IV le Bel en 1314, en le vouant aux enfers. Mais l'héritage ne meurt point : le compagnonnage et la franc-maçonnerie s'en inspireront largement. Ne dit-on pas que de nombreux députés à la Convention, à commencer par Philippe Égalité, ancien Grand Maître du Grand-Orient, votèrent la mort du roi en 1793 pour venger le Temple ?N° GIAA : fr-giaa75-00526 Durée : 05:48 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=1739