Résumé : |
En espagnol, la querencia nomme l'attachement, la dilection... Les toreros désignent par là le terrain qu'aussitôt entré dans l'arène le taureau s'approprie comme étant le sien. Un espace invisible que son instinct lui assigne, une sorte de refuge mental. Dans ce livre, il est donc question de repaires et de repères. L'auteur y recense des objets tutélaires, des lieux sûrs, quelques-unes des ces références, dirait Gracq, qui réconcilient avec le monde et donnent envie d'écrire.
La querencia est-elle personnelle ? Sans aucun doute, mais elle n'est pas exclusive. Le lecteur est chaudement convié à y retrouver des affinités électives, tout ce qui fait que, ne se connaissant point, on se reconnaît.
Les querencias sont aussi des mots de passe. |