Résumé : |
Autour de 1830, un gentilhomme vendéen confie ses souvenirs sur la Révolution et les guerres de Vendée. Personnage injustement méconnu, le comte de La Helgue a nourri ses mémoires du récit de ses compagnons d'armes, gentilshommes et paysans. Fidèle serviteur du roi Louis XVI, le comte de La Helgue est aux Tuileries le 10 août. Avec les siens, il échappe de justesse aux massacres de septembre. Au mois de mars 1793, les paysans de sa paroisse d'Anjou viennent lui demander de prendre leur commandement.
Avec son fils, ses amis et ses vassaux, il rejoint alors Bonchamps dont il est l'un des lieutenants. Il combat dans la Vendée, avant de suivre l'Armée catholique et royale dans la virée de Galerne. Blessé lors de la déroute du Mans, rescapé de Savenay, il rentre sur ses terres prendre la tête de la résistance face aux colonnes infernales qui exterminent la population. Plus tard, il rejoint la chouannerie bretonne, combattant sous les ordres de Georges Cadoudal à la lisière de la forêt de Brocéliande.
Au cours de ces années terribles, il voit mourir nombre de ses proches, noyés, guillotinés ou tués dans le bocage. Son épopée s'identifie donc avec celle des guerres de Vendée, et sa plume enlevée témoigne au coeur des violences de la Révolution de cet esprit français qui fait tout le charme du XVIIIe siècle. Elle dépeint des manants prenant les armes pour défendre leur foi, leurs familles, leurs libertés et leur terre, illustrant la force d'âme de ces paysans et gentilshommes, unis dans une même résistance héroïque à la régénération totalitaire imposée par la Convention, fidèles à Dieu, fidèles au Roi. |