Résumé : |
Épuisé, on ne l'est jamais naturellement, mais par l'accumulation de défaites, petites ou plus grandes. Pile ou face ! Pile, je m'en sors, face, je sombre. L'île des Hébrides lointaines se défait un matin, et à jamais. On la quitte, pauvre et exsangue, sans se retourner et pour qu'elle ne nous épuise pas davantage. Atterrée... Atterrée, comme l'est Fanette qui vient y chercher des clés, perdues il y a longtemps par sa famille déshabitée de l'intérieur. Atterrée comme Louise dans un premier temps, qui refusera pourtant la désaffection. En deux récits courts qi parlent de cheminement vrai, l'auteur épuise à son tour l'accablement et prend la route avec nous pour que nous gardions les yheux qui brillent. Toujours ! |