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Auteur Georges Bensoussan (1952-....) |
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Auschwitz en héritage ? / Georges Bensoussan
Titre : Auschwitz en héritage ? : d'un bon usage de la mémoire Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Georges Bensoussan (1952-....), Auteur Mention d'édition : Nouv. éd. rev. e Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2003 Collection : Essai Importance : 300 p. Présentation : cartes, couv. ill. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84205-736-7 Prix : 10 Catégories : Europe
PolitiqueRésumé :
La Shoah suscite aujourd'hui un sentiment de trop-plein et de saturation (déjà à l'œuvre en 1946, ce que l'on ignore généralement).
En parle-t-on trop ou mal ? La question politique, esquivée, laisse la place à un lamento éploré. Ainsi évite-t-on d'interroger les structures de pensée d'un monde occidental, et germanique au premier chef, qui a conduit à ce désastre. L'histoire de la Shoah, présentée et affadie sous la forme d'une religion civile (couplée au culte des droits de l'homme), induit l'idée erronée d'une parenthèse barbare.
Or, Auschwitz n'est pas l'aboutissement de l'" intolérance " ni même du seul antisémitisme. Mariage de l'archaïsme et d'une certaine modernité, cette catastrophe demeure impensable sans référence au darwinisme social et racial, à l'eugénisme négatif, à l'impérialisme, au colonialisme et au racisme comme politique d'Etat, à la substitution enfin du biologique et de l'économique au politique. Comprendre le cheminement qui mène à Auschwitz ne revient ni à absoudre les criminels, ni à légitimer le crime, ni même à tourner la page.
Interroger les phénomènes de mémoire collective autour de la Shoah (en particulier en France, aux Etats-Unis et en Israël), c'est montrer comment la mémoire, parce qu'elle sélectionne les faits, est un enjeu politique. Qu'elle est par conséquent souvent vaine, comme l'a montré le génocide des Tutsis du Rwanda (1994) au moment même où les Etats-Unis - qui refusèrent d'intervenir - venaient d'inaugurer à grands renforts lyriques de " Plus jamais ça ! " l'Holocaust Memorial de Washington...
A mille lieues de l'idéologie de la victime et du compassionnisme, il s'agit de proposer une autre leçon d'histoire : en réhabilitant le questionnement historien et politique, en interrogeant les liens de la culture et de la barbarie...N° GIAA : fr-giaa75-00735 Durée : 09:08 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=1817 Europe, une passion génocidaire / Georges Bensoussan
Titre : Europe, une passion génocidaire : essai d'histoire culturelle Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Georges Bensoussan (1952-....), Auteur Editeur : [Paris] : Mille et une nuits Année de publication : impr. 2006 Collection : Essai Importance : 1 vol. (463 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84205-936-1 Catégories : Europe Résumé : Mot de l'éditeur L’histoire du XXe siècle, c’est-à-dire celle d’un grand désastre – qui s’est manifesté par deux grands effondrements meurtriers d’une ampleur inédite et massive, la Grande Guerre, puis la Shoah – reste inintelligible si elle est déroulée comme une chaîne d’événements et de faits. Pourquoi est-il advenu que soit formulé cet ordre : « Tuez les tous » ? La réponse échappe. Notre présent est tissé en filigrane des mythes sécularisés et laïcisés qui ont fait la vie psychique des peuples dont nous sommes issus. Nier cette partie immergée au profit de la seule raison émergée, c’est se condamner à demeurer muet face aux événements traumatiques du siècle dernier. Il nous faut désapprendre le monde pour nous pénétrer de vérités enfouies qui parlent en nous à notre insu. Après la Seconde Guerre mondiale, l’accent mis exclusivement sur l’antijudaïsme a contribué à brouiller les logiques de l’extermination. Les pratiques d’« euthanasie », l’élaboration des concepts de « vie sans valeur de vie » ou d’ « existence-fardeau » (ballastexistenzen) furent laissées de côté. Les massacres ethnocidaires perpétrés en Afrique avant 1914, comme l’eugénisme négatif déclaré ou sous-jacent de l’Europe d’avant 1939, semblaient n’avoir jamais eu de réalité. Les crimes de masse du XXe siècle obligent à tenter d’établir une généalogie du désastre, une exploration des soubassements culturels et politiques de l’Occident au risque, sinon, de mettre en scène un passé déréalisé parce que demeuré déconnecté du terreau qui l’a rendu possible. La guerre donna libre cours à ces pulsions archaïques, elle mit en lumière un stupéfiant décalage entre la normalité pacifiée et le déchaînement de la violence. N° GIAA : fr-giaa75-00400 Durée : 16:47 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=1555 Un nom impérissable : Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe (1933-2007 / Georges Bensoussan
Titre : Un nom impérissable : Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe (1933-2007 Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Georges Bensoussan (1952-....), Auteur Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : DL 2008 Importance : 1 vol. (297 p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-092848-9 Prix : 10 Catégories : Politique
Reste du monde
Sciences socialesRésumé : Pour l'opinion commune, confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l'État d'Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah.
En effet, un lien essentiel relie de nos jours la catastrophe juive du XXe siècle à l'État d'Israël, mais ce lien est de nature politique et il est postérieur à 1948. Comment le Foyer national juif a-t-il perçu la catastrophe qui se déroulait entre 1933 et 1945? Comment l'État d'Israël a-t-il géré ensuite le souvenir d'un événement qu'il allait longtemps commémorer en opposant l'héroïsme des insurgés des ghettos à la "lâcheté" supposée de toutes les autres victimes? Loin d'occuper la place centrale, qui est désormais la sienne dans l'État d'Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet.
Or, aujourd'hui, en particulier depuis les guerres des Six Jours (1967) et du Kippour (1973), et à rebours du rêve de l'" homme nouveau" voulu par le sionisme des pères fondateurs, la Shoah est au cœur de la construction de l'identité israélienne. C'est notamment par elle que les Israéliens sont redevenus juifs au terme d'un processus mémoriel qui pourrait contribuer à fragiliser la légitimité même de l'Etat juif.N° GIAA : fr-giaa75-01047 Durée : 08:22 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=2486