Résumé : |
Les grands voiliers de commerce, trois-mâts, quatre-mâts, cinq-mâts, vaincus par les cargos à vapeur, ont cessé de parcourir les mers au lendemain de la première guerre mondiale.
Avec eux s'éteignait le monde secret du long-cours à voiles, dont les traditions, les usages, le langage, ne peuvent prendre leur plus large sens que pour ceux qui ont un jour embarqué sur des navires à phares carrés au-delà des trois caps : Bonne-espérance, la Tasmanie, le Horn.
Le capitaine au long-cours Armand Hayet fut l'un de ces marins issus d'une véritable civilisation du large, qui, jusqu'à ses derniers jours, resta profondément attaché à l'inoubliable souvenir de ces hommes magnifiques et à leurs fabuleux navires.
Il n'a cessé de chanter cette époque avec passion à travers plusieurs importants ouvrages où la véracité des images le dispute à l'enchantement du style....
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