Importance : |
3 vol. (328, 305, 350 p.) |
Résumé : |
La longue marche, volume 3. "Finie l'odyssée piétonne de Bernard Ollivier! Elle s'est terminée le 10 juillet 2002 à X'ian, après 12 000 km de marche depuis Istanbul par la mythique Route de la soie. Le voyageur au long cours rend compte de ses deux dernières étapes dans "Le Vent des steppes", qui fait suite à "Longue Marche" et à "Vers Samarcande". Fatigue, désenchantement, crainte de se répéter, constatation que la marche vous renvoie au bout du compte au silence? Il y a de tout cela dans ce dernier récit dont l'auteur ne pose jamais au héros, ce qui serait contraire à sa nature plutôt austère et réservée. Les difficultés ne lui ont pas été épargnées, entre froid glacial et canicule, tempêtes de sable et peur du loup, crise de coliques néphrétiques ou rencontre avec un cadavre dans un fossé. Avant d'atteindre l'oasis brûlante de Turfan (l'endroit le plus chaud de Chine), il a dû franchir les hauts cols du Pamir et longer le désert du Taklamakan, cet océan de dunes de 300 000 km2 bordé au nord par les contreforts des Monts Célestes. Puis il a affronté le terrible désert de Gobi avec pour seul bagage Ulysse, le chariot sur lequel il arrime les douze litres d'eau qui lui sont nécessaires chaque jour, plus quelques vêtements, de quoi s'abriter la nuit et se nourrir dans les lieux parfois inhospitaliers qu'il traverse" [...] critique d'Isabelle Martin. |