Résumé : |
Milenko cale son fusil sur la pierre brûlante... 250 m, un peu plus peut-être, jusqu'au petit tapis rouge sur lequel l'homme agenouillé va, tout à l'heure, entendre la sentence. Milenko soupire, règle encore une fois la lunette, débloque le cran de sûreté, essuie sur la culasse une fine poussière de sable. Des gestes machinaux qui empêchent de penser. Là-bas tout se met en place lentement, avec cette espèce de cérémonial naturel à l'Orient. Il faut attendre. Milenko se rencoigne dans un pan d'ombre. Autour de lui rien ne bouge. Ou plutôt si, tout bouge |