Note générale : |
Résumé
Sept ans après l'immense succès des Chaussures italiennes, l'auteur nous offre une suite (quasi indépendante) avec Les bottes suédoises, un roman intimiste qui brosse le portrait en clair-obscur d'un homme blessé et solitaire, amené par les circonstances à revisiter son histoire personnelle et familiale et à reprendre goût à la vie. Nous retrouvons Fredrik Welin. A la suite d'une erreur tragique qui a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est volontairement coupé de la société et vit reclus depuis des années sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Dans la panique, il enfile deux pieds gauches de deux paires de bottes dépareillées. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n'est plus qu'une ruine fumante. Réfugié au fond du jardin dans la caravane de sa fille Louise, il s'interroge : à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre ? Et si l'incendie marquait une nouvelle étape dans sa vie ? Et si, à présent, ayant tout perdu, il lui fallait réapprendre à vivre avec les autres ? D'ailleurs il va vite devoir composer avec le tempérament fantasque et les révélations de Louise et surtout avec l'apparition de la jeune Lisa Modin, journaliste pour la presse locale. Culpabilité et besoin de rédemption, mensonge et énigme de la filiation, désir et soif d'amour sont autant de sentiments contradictoires qui tenaillent Fredrik Welin face à l'ombre grandissante de la vieillesse et de la mort. Pourtant, alors que l'hiver prend possession des lieux, tout va basculer imperceptiblement jusqu'au dénouement inattendu : la foi dans la vie avec l'irruption de la jeune génération - fille et petite-fille - et la promesse d'un nouvel amour. |