Résumé : |
Jean est le contraire d'un scientifique desséché analysant de la poussière obscure.
Avec les hommes et les femmes d'autrefois, et particulièrement avec les habitants de cette Mésopotamie qu'il a tant contribué à nous faire connaître, il a un rapport direct, immédiat, une relation de voisin à voisin. Jean a connu intimement les prostituées de Babylone, il raconte comment elles faisaient l'amour (assez bien, semble-t-il, mais avec une lacune qu'il tient à signaler), il a fréquenté Gilgamesh, il a pleuré la mort d'Enkidu, il a assisté (et peut-être participé) à la rédaction de la stèle d'Hammourabi, qu'il connaît par cœur, il sait comment on cuisinait, on jardinait, on commerçait, pourquoi on mélangeait le miel avec du sel, comment on fabriquait du vin dans un pays de bière.
Et ainsi de suite. Il connaît même les sentiments, les secrets, les souffrances de ces cœurs anciens, il a retrouvé des tristesses, des questions sans réponse, que quelquefois nous nous posons encore - sur l'existence du mal et du crime dans ce monde que nous aimerions sans reproche. Il a suivi le chemin de Dieu, tracé lentement par les hommes, et il nous entraîne à ses côtés, de Sumer à Jérusalem, en passant par Ur et l'Egypte. |