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Titre : Dans mon pays lui-même Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Philippe Meyer (1947-....), Auteur Editeur : [Paris] : Flammarion Année de publication : 1993 Importance : 220 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-066825-7 Langues : Français (fre) Catégories : Essais
LittératureIndex. décimale : 824 Essais Résumé : Résumé :
L'auteur s'est baladé dans la France dite profonde (le titre provient d'Aragon : En étrange pays dans mon pays lui-même). Ce livre savoureux date de 1993 et paraît par bien des cotés actuel, qu'on en juge :
- Saint-Flour : les notables se sont arrangés pour repousser l'autoroute et les usines afin de préserver leur tranquillité et râlent après l’État que la ville dépérit.
- Ouessant : on réclame à l'administration plus de navettes avec la terre alors que celles qui existent sont déjà aux trois-quarts vides.
- Molène : réunion électorale, toutes les questions sont du type : "Que pouvez vous faire pour moi, pour ma catégorie ? Qu'est-ce que ça me rapporte de voter pour vous ? " Pas une seule question nationale.
- Sète : c'est le coin que l'auteur a semble-t-il le plus apprécié. La région, le département et la municipalité font construire un port ultra moderne. Malheureusement, le parrain local et le bon sens ont considéré que le vieux port au centre-ville était plus pratique que le port neuf excentré, qui est en conséquence resté désert.
- Corse : l'envie est un des sentiments les plus puissants de l'île. On reproche à ceux qui partent de partir, on leur reproche de revenir plus riches, on en veut à ce qui restent et qui travaillent de réussir, leur travail sonnant comme un reproche pour les autres. Cependant, tout ce monde peut être accueillant.
- Le Havre : des tas de "cucultureux" subventionnés pour des spectacles sans spectateurs, nouvelle forme de parasitisme, d'inspiration languienne. (Je connais quelques spécimens dont le cortex n'abrite que de très sommaires pensées politiques : "Sarkozy est un fasciste." "Me refuser une subvention, c'est du fascisme, c'est une atteinte à l'art." Inutile de chercher la cohérence de ces gens qui trouvent normal de faire payer la collectivité pour une "culture" dont personne n'estime qu'elle vaut le sacrifice du prix d'un billet d'entrée.) On notera que, depuis, Le Havre est passé à droite avec A. Rufenacht à la plus grande satisfaction des habitants.
- Wattrelos : une mairie socialiste, où le personnel municipal parle le patois psycho-sociologique, aux petits soins pour ses administrés, tellement que, quand ceux-ci ont envie de se distraire, ils vont dans la ville belge voisine car chez eux, on s'ennuie à mourir.
- Le Chemin des Dames : à mon avis, devrait être visité par chaque Français, comme le cimetière américain d'Omaha (1). Voici un extrait du chapitre de P. Meyer sur le sujet :
Gibeau [chercheur incroyant] aussi bien que le père Courtois [chercheur jésuite], le père Courtois aussi bien que Gibeau collectionnent et font connaître les témoignages, les Mémoires, la correspondance, les thèses, les ouvrages d'historiens, les romans, les films qui mettent en lumière tout ce que des soldats, des sous-officiers, des officiers, des médecins-majors, des aumôniers militaires imaginèrent, osèrent, improvisèrent à leurs risques et périls pour atténuer les conséquences des décisions d'état-major.
Un état-major de technocrates en uniforme, opposant aux rares hommes politiques qui prétendaient mollement les contrôler que nul ne saurait mieux savoir qu'un spécialiste. Des technocrates en uniforme se protégeant de la critique en invoquant l'héroïsme - des autres -, le sacrifice - des autres -, les souffrances - des autres. Il fallut quarante mois pour que l'on croie enfin que « la guerre est une chose trop sérieuse pour la laisser aux militaires » et pour qu'avec Clemenceau la conduite des affaires fût confiée à un « responsable » qui tienne la dragée haute aux joueurs de Kriegspiel. Ceux-là même dont les successeurs devaient se montrer incapables de voir venir et de préparer le conflit suivant, non par sympathie pour le national-socialisme, mais par les effets d'une incompétence cuirassée d'irresponsabilité.
A entendre cet incroyant et ce jésuite évoquer la mémoire de ceux qui ont été écrasés comme de ceux qui ne se sont pas laissé faire, on se prend à se demander si notre dette envers ces morts ne serait pas de commencer un siècle où cette incompétence irresponsable ne tienne plus le haut du pavé.
Pourquoi ai-je choisi cet extrait ? Parce que cet "esprit de Polytechnique", comme l'appelle Hayek, pourrait bien être une des causes majeures de nos maux actuels. Comme je l'évoquais dans le compte-rendu de La campagne de 1940, on devrait s'interroger plus fort sur le fait que les guerres de 1870, 1914 et 1939 commencèrent par des catastrophes à cause d'une trop grande confiance en des théories abstraites.
Nos gouvernants ne le disent pas, mais, quelquefois, ils le pensent si fort que cela s'entend : "Mes calculs sont justes, pourquoi le chômage ne baisse-t-il pas ? " Et si les calculs sont faux ou si ce n'est tout simplement pas un problème de calcul ? Comme dit Nicolas Baverez cruellement : contre le chômage, on a tout essayé ... sauf ce qui marche.
N° GIAA : fr-giaa75nu-00748 Durée : 07:42 Issu de : Numérisation Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=13145
Titre : Mon père, ce géant Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Charles Aznavour (1924-....), Auteur Editeur : [Paris] : Flammarion Année de publication : impr. 2007 Importance : 1 vol. (152 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-120974-9 Note générale : La couv. porte en plus : "nouvelles" Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Romans et NouvellesRésumé : " Au moment où je m'y attendais le moins, un petit bouchon à peine plus haut qu'un tabouret de bar s'est planté devant moi, son regard vissé au mien.
- Dis, pourquoi tu n'aimes pas mon papa?
Et me voilà envoyé sans sommation sur le banc des accusés.
L'interrogatoire s'annonçait périlleux. Raide comme la justice, les deux poings sur les hanches, mon petit emmerdeur attendait calmement une réponse."
Avec un formidable talent de conteur, Charles Aznavour nous offre seize petits bijoux d'humour et de fantaisie, qui sont autant de confidences sur les surprises, les drames et les bonheurs de l'existence.
N° GIAA : fr-giaa75-01192 Durée : 03:42 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=2779
Titre : Mon travail me tue : burn-out ; pourquoi nous craquons tous Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Emmanuelle Anizon, Auteur ; Jacqueline Remy, Auteur Editeur : [Paris] : Flammarion Année de publication : DL 2016 Importance : 1 vol. (252 p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-136261-1 Langues : Français (fre) Catégories : Sciences sociales
Sociologie et phénomènes de sociétéIndex. décimale : 158 Psychologie appliquée Résumé : C’est un mal sournois, une terrible épidémie. Le burn-out ou «syndrome d’épuisement professionnel» menace aujourd’hui près de trois millions de Français. Pauline, la jeune avocate accro au travail, Frédéric, le gendarme qui refuse les dérives de sa brigade, Patrick, l’agriculteur stakhanoviste, Mathieu, le médecin généraliste submergé par le travail et son perfectionnisme, Jean, le patron de PME qui refuse de fermer sa boite, Virginie, ex-dg dans le marketing programmée pour réussir, Pierre-Yves, l’enseignant idéaliste, etc.
, durant de longs mois, les journalistes Emmanuelle Anizon et Jacqueline Remy ont parcouru les rangs de cette «armée de l’ombre» sous-estimée par les statistiques, niée par la majorité des employeurs et peu prise en compte par le pouvoir politique. Les mots sont durs, ils cognent : «On m’a tué», «je suis massacré», «j’ai le cerveau grillé». D’un témoignage à l’autre, la même détresse, la même incapacité à détecter les signes avant-coureurs, les mêmes souffrances ressassées par des hommes et des femmes qui parlent de leur burn-out avec la gravité de rescapés.
Au fil de seize existences broyées par la violence du monde du travail, cette enquête montre à quel point le burn-out touche tous les métiers et tous les milieux sociaux. Il est le symptôme des dérives organisationnelles, éthiques et humaines dont chacun souffre aujourd’hui. A lire, avant qu’il ne soit trop tard. Un essai sur le syndrome d'épuisement professionnel, s'appuyant sur les témoignages d'une quinzaine de personnes qui ont été broyées par leur milieu professionnel.N° GIAA : fr-giaa75bnfa-00422 Durée : 5:06 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=11731
Titre : Monsieur Descartes ou la fable de la raison Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Françoise Hildesheimer (1949-....), Auteur Editeur : [Paris] : Flammarion Année de publication : impr. 2010 Importance : 1 vol. (511-[8] p. de pl.) Présentation : carte, ill. en noir et en coul., portr., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-121452-1 Catégories : Littérature
Romans et NouvellesRésumé : Ce sont les mots, bien sûr, qui occupent le devant de la scène dans cette autobiographie aux allures de roman : les mots appris à Athènes et à Santorin il y a longtemps, les mots découverts à Lille et à Paris qui ont permis à Vassilis Alexakis d'écrire ses premiers romans, les mots grecs encore, oubliés puis retrouvés. Petite odyssée à travers deux langues, évocation bouleversante des drames et des bonheurs qu'engendre un tel voyage, Paris-Athènes, est plus que cela : la quête d'un moi qui fuit sans cesse et que seule la littérature permet d'appréhender, de sauver peut-être.
Alexakis rêve qu'il sera à Athènes quand la mort viendra le chercher à Paris : « Je sais qu'elle est capable de faire le voyage, écrit-il, mais avec un peu de chance je serai déjà parti quand elle arrivera. Mes déplacement n'ont peut-être d'autre but que de la semer. J'espère secrètement qu'elle se lassera de frapper à ma porte, qu'elle jugera superflu de s'occuper de quelqu'un qui, de toute façon, n'est jamais là.
»N° GIAA : fr-giaa75sv-00549 Durée : 17:26 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=10067
Titre : Monsieur Littré Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Jean Hamburger (1909-1992), Auteur Editeur : [Paris] : Flammarion Année de publication : 1988 Collection : Grandes biographies (Paris. 1947), ISSN 0981-7247 num. 6 Importance : 307 p.-[16] p. de pl. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-066224-8 Note générale : Contient un choix de textes de Littré
Bibliogr. p. 265-269. IndexLangues : Français (fre) Catégories : Biographies Index. décimale : 92 Résumé : qui ne connaît le littré ? Mais connaît-on Monsieur Littré ? Derrière le monumental dictionnaire, se cache pourtant un étonnant personnage. Homme de toutes les passions, affamé de culture, médecin aux idées prophétiques, traducteur d'Hippocrate, journaliste et chroniqueur inépuisable, écrivain fécond, philosophe saisi par le démon du positivisme, franc-maçon, député puis sénateur de la IIIe république, philologue novateur, Littré fut aussi une sorte d'ascète, en même temps qu'un défenseur e la femme abandonnée. Il traversa tout le XIXe siècle, haï par certains, raillé par les caricaturistes, aimé et admiré sans réserve par d'autres, qui s'appelaient Victor Hugo, George Sand, Sainte-Beuve, Renan, Adolphe Thiers, la comtesse d'Agoult, Emile Zola.
Un siècle s'est écoulé depuis sa mort.N° GIAA : fr-giaa75nu-00770 Durée : 09:54 Issu de : Numérisation Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=13611 PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalink