Résumé : |
L’histoire pouvait s’arrêter là. Mais une destinée se joue souvent à pas grand-chose : quelques secondes de retard, un geste inapproprié, une rencontre anodine, un incident idiot. L’histoire aurait pu s’arrêter là si le fils et le mari de Valentina ne s’étaient pas trouvés sur le pont de Genesee River ce jour-là, si Charles Cèseran, un jeune photographe marseillais, n’était pas tombé sur une correspondance d’Amérique destinée à sa mère, si Marzio Belonore, le concertiste réputé, ne s’était pas coincé les doigts dans une porte, si Vittoria Belonore avait pris le volant de cette Maserati sur le circuit de Tripoli... L’histoire aurait pu s’arrêter là si Tancredi Crevalcore, condottiere romain, n’avait pas retrouvé au hasard d’une soirée tout à fait oubliable le violon de son fils Michele, disparu un quart de siècle plus tôt.
Philippe Carrese nous offre une grande fresque palpitante sur fond de montée du fascisme dans l’Italie de la fin des années 1930, avec un détour picaresque en Abyssinie, sur les bords du lac Ontario et au cœur du quartier réservé marseillais de l’entre-deux guerres. Magistral.
Philippe Carrese, né à Marseille en 1956, est réalisateur et écrivain. Il a notamment publié, chez le même éditeur, Virtuoso ostinato (2014, l’Aube poche, 2015). |