Résumé : |
" Freud et Nietzsche ". Cette conjonction a été perçue et accréditée depuis longtemps, à vrai dire dès l'origine de la psychanalyse, dès qu'on s'est avisé des résonances d'une oeuvre et d'un verbe à l'autre. Comment ne pas percevoir, au moins intuitivement, à quel point tel énoncé nietzschéen " sonne freudien "... Mais le fil de l'analogie, si obstinément tissé soit-il, n'en est que plus ténu, d'avoir comme l'ouvrage de Pénélope à être éternellement défait et dénoué. Il faut décidément passer de l'analogie à la confrontation [...]. Cela suppose en premier lieu de rapporter la confrontation Nietzsche-Freud au contexte global du rapport du fondateur de la psychanalyse à la philosophie et aux philosophes [...]. Dans une seconde perspective, il faut restituer à Nietzsche son privilège... la relation à Nietzsche engage jusquà l'identité du projet freudien qui trouve à se définir par position et opposition, donc " en parenté " à ce projet philosophique privilégié [...]. C'est vers la rencontre personnelle de Freud et de Nietzsche qu'il convient de s'orienter, préalable pour affronter la confrontation systématique des thèmes et des pensées. Instinct et Pulsion - Psychologie nietzschéenne et psychanalyse freudienne - Amour et sexualité - Inconscient et conscience - Le rêve et le symbolisme - Névrose et moralité - Culture et civilisation - La thérapeutique : la transvaluation et la loi - Volonté de Puissance et Pulsion de mort. |