Note générale : |
Coup de cœur
Lars Anderson est découvert pendu dans son jardin. C’était un riche homme d'affaires, marié et père de deux enfants. A des centaines de kilomètres de là, une jeune femme, Sarah Erroll, est découverte sauvagement assassinée à son domicile. Quel est le lien entre ces deux morts ? La commissaire Alex Morrow, qui mène l'enquête, va de surprise en surprise. Le banquier, en apparence si respectable, menait une double vie, auprès d’une seconde famille avec laquelle il passait de bons moments, tandis que, au sein de sa famille officielle, chacun vivait pour soi, son épouse était effacée, ses enfants relégués en pension. Peu à peu, le tableau idyllique se fissure ; on apprend que la famille Anderson était presque ruinée. Les différents acteurs de cette tragédie se mêlent les uns aux autres, faisant douter Alex Morrow du mobile de meurtres et du principal suspect. Thomas, le fils mal-aimé, est-il un psychopathe ou simplement un adolescent solitaire et malheureux ? Sarah est-elle la femme de la deuxième famille ? Est-elle une escort-girl ? D'où vient tout cet argent caché dans la table de la cuisine ? L'enquête se révèle difficile ; chaque nouvelle piste conduit vers l’un des membres de cette famille, mais aucune certitude ne se dessine. Au milieu de cet imbroglio, la commissaire préfère se fier à son instinct. Avec « La fin de la saison des guêpes », Denise Mina signe un roman policier plein de rebondissements, captivant de la première à la dernière page.
Résumé
Dans une banlieue cossue de Glasgow, Sarah Erroll, une jeune femme sans histoires, est retrouvée sauvagement assassinée dans la maison de sa mère. La paisible communauté est choquée par cette agression inexplicable, violente, dont la victime semble avoir été choisie au hasard. La commissaire Alex Morrow, enceinte de jumeaux, est appelée sur les lieux. Au même moment, à des centaines de kilomètres, un riche banquier se pend devant sa demeure du Kent, laissant derrière lui deux enfants psychologiquement détruits et une femme brisée, sans parler de dettes abyssales. La force du livre réside dans la construction narrative : l’histoire est dévoilée par quatre protagonistes, qui représentent toutes les strates de la société anglaise, en pleine récession. Le lecteur assiste dans le premier chapitre au meurtre sauvage de la jeune femme. Il sait qui mais pas pourquoi. Et l’explication ultime le laissera sans voix. |